Question de M. D'ANDIGNE Hubert (Orne - RPR) publiée le 16/01/1992
M. Hubert d'Andigné attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la forêt sur l'inquiétude que suscite, dans la profession vétérinaire, le projet d'un éventuel transfert à Metz de l'Ecole vétérinaire d'Alfort. Envisagé, semble-t-il, sans qu'aucune concertation ait été engagée à ce jour avec les instances professionnelles concernées, ce projet, s'il venait à se réaliser, causerait un préjudice irréparable à la formation des vétérinaires. Son implantation à Maisons-Alfort constitue, en effet, pour l'école un triple atout : la forte demande du public lui assure un potentiel de formation inestimable, puisque ses hôpitaux accueillent, chaque année, 10 000 animaux répartis en douzaine de consultations générales ou spécialisées ; placée au coeur de la plus grande concentration d'industries agroalimentaires de France, elle vient d'établir un projet d'établissement qui traduit sa volonté de participer activement à l'enseignement et à la recherche en ce domaine en association avec d'autres établissements d'enseignement de la région ; enfin, des équipes de recherche de l'Ecole d'Alfort travaillent sur des projets hautement compétitifs, qui nécessitent une collaboration étroite avec les équipes de la région parisienne (Institut national de la recherche agronomique, Institut national de la santé et de la recherche médicale, Institut Pasteur et le Centre national de la recherche scientifique). En outre, le transfert de l'Ecole à Metz viderait en partie de son contenu le projet de fédérer les écoles de la région parisienne relevant du ministère de l'agriculture en vue de créer un pôle d'excellence en Ile-de-France. Pour toutes ces raisons, il lui demande d'écarter une décision si préjudiciable au bon fonctionnement et au renom de cette école.
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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.
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