Question de M. RENAR Ivan (Nord - C) publiée le 28/11/1991

M. Ivan Renar attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'intégration sur l'inquiétude des auxiliaires de puériculture face à leur avenir professionnel. Il semble en effet que le Gouvernement veuille confondre la fonction d'auxiliaire de puériculture avec celle d'aide soignante. Or les auxiliaires de puériculture, au nombre de 2 000, ont un rôle très spécifique à remplir, notamment en ce qui concerne le confort et l'éveil de l'enfant et les soins spécifiques à dispenser. Cette profession qui existe depuis 1947 ne peut être exercée qu'après une formation de haut niveau dans une école agréée, formation sanctionnée par un certificat spécifique d'aptitude. En conséquence, il lui demande de prendre toutes les mesures visant à maintenir le statut d'auxiliaire de puériculture.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 26/12/1991

Réponse. - Une réforme des études préparant au certificat d'aptitude aux fonctions d'aide-soignant et au certificat d'auxiliaires de puériculture est effectivement envisagée afin, d'une part, d'actualiser les programmes et, d'autre part, de remédier aux multiples difficultés pratiques d'application de réglementations déjà anciennes et souvent lacunaires. Un groupe de travail chargé de réfléchir sur ces deux formations, au sein duquel est représentée chaque profession, a été mis en place par la direction générale de la santé. Les représentants des auxiliaires de puériculture, comme des aides-soignants, seront invités à s'exprimer sur différentes hypothèses et non sur un projet définitivement arrêté. En tout état de cause, le niveau de qualification de ces professions sera maintenu.

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Erratum : JO du 23/01/1992 p.214

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