Question de M. VALLON Pierre (Rhône - UC) publiée le 21/11/1991
M. Pierre Vallon appelle l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'intégration sur les vives inquiétudes exprimées par les auxiliaires de puériculture face à l'avenir de leur profession. Il lui rappelle que cette profession existe depuis 1947 et compte environ 20 000 auxiliaires de puériculture, qu'elle est reconnue et appréciée des pédiatres et que leur efficacité n'est plus à démontrer pour le bien-être, le confort et l'éveil de l'enfant. Il lui demande s'il est bien exact que le ministère de la santé a l'intention de confondre les fonctions d'auxiliaires de puériculture avec celles des enseignants. Il lui demande en outre de bien vouloir lui indiquer quelles mesures de revalorisation il compte prendre pour cette profession bien spécifique, reconnue et appréciée.
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Réponse du ministère : Santé publiée le 26/12/1991
Réponse. - Il est vrai qu'une réforme des études préparant au certificat d'aptitude aux fonctions d'aide-soignant et au certificat d'auxiliaire de puériculture est envisagée, afin, d'une part, d'actualiser les programmes et, d'autre part, de remédier aux multiples difficultés pratiques d'application de réglementations déjà anciennes et souvent lacunaires. La direction générale de la santé va mettre en place, dans les plus brefs délais, un groupe de travail chargé de réfléchir sur ces deux formations, au sein duquel sera représentée chaque profession. Il serait souhaitable que les membres du groupe s'interrogent sur l'opportunité et les modalités d'un rapprochement entre ces deux formations dans le but notamment de faciliter le passage d'une profession à l'autre. Il ne s'agit toutefois, en l'état actuel des choses, que d'un thème de réflexion sur lequel les représentants des auxiliaires de puériculture comme des aides-soignants seront invités à s'exprimer et non d'un projet définitivement arrêté. En tout état de cause, le niveau de qualification de ces professions sera maintenu.
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