Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 14/11/1991
M. Emmanuel Hamel signale à l'attention de Mme le ministre de la coopération et du développement que, selon l'Organisation mondiale de la santé, 270 millions de personnes sont, dans le monde, malades du paludisme et la moitié de la population mondiale en serait menacée. Il lui demande quelle est la contribution de la France à la lutte contre le paludisme en Afrique, et la réponse de notre pays aux attentes du centre régional de l'Organisation mondiale de la santé pour l'Afrique après la réunion qui s'est tenue, à son initiative, en octobre à Brazzaville.
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Réponse du ministère : Coopération publiée le 19/12/1991
Réponse. - Le ministère de la coopération a réagi à l'aggravation de l'infection palustre (chimio-résistance du plasmodium, résistance aux insecticides du vecteur) en consacrant son deuxième programme mobilisateur de lutte contre les maladies transmissibles au paludisme. Doté de vingt millions de francs (F.A.C. 138/CD/91), le programme " paludisme " est consacré au financement de programmes de recherche opérationnelle gérés par des centres africains (O.C.C.G.E., O.C.E.A.C., Pasteur Tananarive...), de formations internationales et colloques, de projets pilotes de lutte anti-vectorielle et de définition des programmes nationaux, eux-mêmes financés ensuite sur F.A.C. bilatéral ordinaire (exemple Madagascar). Le programme mobilisateur est animé par un comité scientifique composé de personnalités reconnues dans la discipline et de représentants de différents ministères : sa première réunion s'est tenue le 9 octobre 1991. Le ministère de la coopération a par ailleurs étéle premier bailleur de fonds, avec les U.S.A., de la conférence régionale O.M.S. de Brazzaville et du sommet mondial prévu pour septembre 1992 à La Haye : un représentant de la coopération française siégera à ce titre dans les instances préparatoires du sommet.
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