Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 14/11/1991
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'intégration sur l'inquiétude manifestée par les auxiliaires de puériculture en ce qui concerne leur devenir professionnel. Il semblerait en effet que les pouvoirs publics veuillent confondre la fonction d'auxiliaire de puériculture avec celle d'aide-soignante. Or, en examinant cette affaire de plus près, on constate que ces dernières, qui existent depuis 1947 et sont au nombre de 20 000, ont un rôle éminent et spécifique à remplir, en ce qui concerne plus spécialement le confort et l'éveil de l'enfant ou les soins spécialisés qu'elles dispensent aux enfants. Il ressort de cet examen qu'une aide-soignante ne saurait être confondue avec une auxiliaire de puériculture et qu'il convient de pérenniser l'existence desdites auxiliaires. Il le remercie de bien vouloir rassurer les intéressées au sujet de leur devenir.
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Réponse du ministère : Santé publiée le 02/01/1992
Réponse. - Une réforme des études préparant au certificat d'aptitude aux fonctions d'aide-soignant et au certificat d'auxiliaire de puériculture est effectivement envisagée afin, d'une part, d'actualiser les programmes et, d'autre part, de remédier aux multiples difficultés pratiques d'application de réglementations déjà anciennes et souvent lacunaires. Un groupe de travail chargé de réféchir sur ces deux formations, au sein duquel est représentée chaque profession, a été mis en place par la direction générale de la santé. Les représentants des auxiliaires de puériculture, comme des aides-soignants, seront invités à s'exprimer sur différentes hypothèses et non sur un projet définitivement arrêté. En tout état de cause, le niveau de qualification de ces professions sera maintenu.
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