Question de M. BERNARDET Daniel (Indre - UC) publiée le 17/10/1991

M. Daniel Bernardet attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les conditions d'insécurité croissante qui règnent dans les quartiers périphériques de l'agglomération castelroussine et tout spécialement dans la Z.U.P. Saint-Jean et la Z.U.P. II. Les actes de vandalisme se multiplient dans le centre commercial ; aux abords des établissements scolaires, les élèves sont l'objet de violences verbales et physiques et de racket. Résidents, commerçants et parents d'élèves sont préoccupés par cette situation qui risque à terme d'entraîner des réflexes d'auto-défense préjudiciables à l'ordre public. Il le prie instamment de bien vouloir prendre toutes les mesures pour que soit assurée de manière effective la sécurité des personnes et des biens, notamment par un renforcement des effectifs de police chargés de la surveillance des quartiers.

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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 02/01/1992

Réponse. - Si au cours de l'année 1990, la délinquance a connu une certaine augmentation sur la circonscription de Châteauroux, cette situation n'a pas échappé aux services de police locaux qui ont adapté leur dispositif tant préventif que répressif en conséquence. Cet effort se traduit d'ores et déjà, pour les dix premiers mois de cette année, par une diminution des faits constatés. Pour ce qui concerne plus particulièrement les quartiers Saint-Jean et de la Z.U.P. II, le renforcement des surveillances sur l'ensemble du secteur et plus particulièrement des abords des établissements scolaires, ainsi que les investigations diligentées tant à la suite de vols subis par la population ou les commerçants que des exactions dont des élèves ont été victimes ont abouti à l'arrestation de plusieurs malfaiteurs, déférés à l'autorité judiciaire et aujourd'hui incarcérés. Ces résultats ont eu pour effet un retour au calme dans ces quartiers où par ailleurs les services de police participent aussi, dans un cadre partenarial aux côtés des pouvoirs publics locaux, à des actions éducatives telles les opérations " été jeunes ", pour mieux lutter en profondeur contre la marginalisation et prévenir ainsi la délinquance qu'elle engendre. Enfin, dans un souci de réajustement des effectifs du commissariat de Châteauroux, les possibilités d'affectation de fonctionnaires supplémentaires en civil et en tenue seront étudiées dès le prochain mouvement de personnel.

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