Question de M. ROBERT Jean-Jacques (Essonne - RPR) publiée le 24/10/1991
M. Jean-Jacques Robert attire l'attention de M. le ministre délégué aux postes et télécommunications sur la décision prise sans concertation avec les élus par la direction départementale de la Poste en Essonne de réduire les horaires d'ouverture du bureau de Méréville de deux heures par jour. Les élus, les commerçants et les industriels du secteur n'ont pas été consultés, ni même informés de cette disposition à la chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne où siègent pourtant des représentants de cette administration. Cette remise en cause d'un service public au mépris des usagers, vient aggraver le malaise en espace rural et conforte les sujets d'inquiétude sur l'isolement dans nos campagnes, au moment où la révision des schémas directeurs d'aménagement et d'urbanisme tend à organiser un nouvel afflux de population en région parisienne. Il s'interroge sur la portée de cette mesure discriminatoire et unilatérale qui préfigure la généralisation de la réduction des heures d'ouverture des guichets dans les bureaux ruraux, voire à terme la fermeture de certains d'entre eux. C'est pourquoi il lui demande quelles mesures il envisage de prendre pour harmoniser les préoccupations de l'administration de la poste avec l'indispensable développement économique, à court et moyen terme, en Ile-de-France.
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Réponse du ministère : Mer publiée le 09/11/1991
Réponse apportée en séance publique le 08/11/1991
Le texte de cette réponse n'est pas disponible en format numérique.
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