Question de M. de CUTTOLI Charles (Français établis hors de France - RPR) publiée le 26/09/1991
M. Charles de Cuttoli s'étonne auprès de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, de ne pas avoir encore reçu de réponse à sa question écrite n° 13670 (J.O., Débats parlementaires, Sénat, questions, du 7 février 1991). Il attire à nouveau son attention sur les difficultés rencontrées par nos compatriotes résidant au Qatar en matière de scolarisation de leurs enfants. Il lui expose qu'à la suite du départ des enseignants l'école française de Doha a été fermée dans un premier temps, alors que près de soixante-dix élèves y étaient scolarisés. A la demande pressante des parents, la réouverture de l'école a été autorisée par l'ambassade, les cours étant provisoirement assurés par des personnes volontaires et bénévoles. L'existence d'un établissement français d'enseignement au Qatar est indispensable pour ces familles qui, contrairement à d'autres, ont jugé pouvoir rester sur place, malgré les événements du Golfe. Il lui demande, en conséquence, de bien vouloir lui faire connaître les mesures envisagées pour permettre la scolarisation de ces jeunes Français, notamment en ce qui concerne l'affectation éventuelle d'enseignants à l'école de Doha. Il lui demande, en conséquence, de bien vouloir lui faire connaître sa réponse.
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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 21/11/1991
Réponse. - Les enseignants de l'école française de Doha, expatriés ou résidents, ont eu le libre choix de demeurer sur place ou de revenir en métropole. Avant même la fin de la guerre du Golfe, ceux qui étaient rentrés en France ont été invités - sur la base du volontariat - à repartir en poste. L'école de Doha a donc retrouvé très rapidement la plénitude de ses moyens pédagogiques et la guerre n'a pas eu une incidence significative sur la scolarisation des élèves.
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