Question de M. ALLONCLE Michel (Charente - RPR) publiée le 22/08/1991
M. Michel Alloncle attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, sur les conséquences de l'abaissement du numerus clausus des étudiants en médecine, notamment pour les jeunes facultés, telles que celle de Poitiers, dont le numerus clausus passerait de soixante-quatorze à soixante-dix pour l'année universitaire 1991-1992. Cette faculté, qui a accompli un effort pédagogique considérable, serait inévitablement et très lourdement pénalisée si la réduction du numerus clausus national de 4 000 à 3 750 pour la prochaine année universitaire était répercutée proportionnellement sur toutes les facultés. En effet, le numerus clausus de Poitiers, calculé sur le chiffre de l'an dernier (74), ne reflétait déjà pas les besoins de formation de la région, puisqu'il représentait 1,8 p. 100 du numerus clausus national pour une région qui regroupe 2,8 p. 100 de la population française. Aussi, il lui demande s'il n'envisage pas de modifier sa décision initiale, afin d'assurer une meilleure adaptation de cette mesure. Il souhaiterait, en particulier, savoir si le numerus clausus de la faculté de médecine de Poitiers ne mériterait pas d'être maintenu à son niveau actuel de 1990-1991, soit soixante-quatorze.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 27/08/1992
Réponse. - La réduction du nombre de places offertes au concours de fin de première année de médecine décidée par le Gouvernement pour l'année universitaire 1991-1992 s'est effectuée de manière égale en pourcentage pour toutes les unités de formation et de recherche (UFR) médicales. Les modalités de répartition des places pour la prochaine année universitaire ne sont pas encore fixées.
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