Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 01/08/1991
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'intégration sur l'inquiétude manifestée par les associations de handicapés, paralysés, d'aide à domicile en milieu rural, à propos du gel de 32 p. 100 des crédits d'Etat destinés à financer les services d'auxiliaires de vie. Ces crédits sont destinés à apporter aux personnes handicapées, non autonomes, l'aide nécessaire pour vivre à leur domicile, et sont, pour la plupart, gérés par des associations. Les subventions n'ont d'ailleurs pas augmenté depuis le 1er janvier 1990. Cette mesure place les associations gestionnaires dans une situation dramatique, et provoque une réduction des heures d'intervention auprès des personnes handicapées. Sans méconnaître les difficultés financières que représente la " gestion du social ", il lui demande de bien vouloir examiner le tragique de la situation, afin de rétablir et de maintenir l'intégralité des subventions versées jusqu'à ce jour.
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Réponse du ministère : Handicapés publiée le 26/09/1991
Réponse. - L'attention du ministre des affaires sociales et de l'intégration a été appelée sur les conséquences de la mesure de gel des crédits d'auxiliaires de vie. Cette mesure a été prise à titre temporaire, en application de la circulaire du 6 mai 1991 du ministre délégué au budget sur la maîtrise de l'exécution du budget 1991 : à la date du 30 septembre 1991, les crédits ne devront être dépensés qu'à hauteur de 70 p. 100 du montant inscrit à la loi de finances. S'appliquant à tous les ministères, cette circulaire vise simplement à réguler le rythme d'exécution de la dépense publique en 1991. Elle ne remet pas en cause le montant des crédits. Comme cela vient d'être rappelé aux directions départementales des affaires sanitaires et sociales, elle ne devrait pas conduire à dénoncer des conventions passées avec des services d'auxiliaires de vie ou à imposer la négociation d'avenants réduisant les dotations annoncées. Les instructions ont été données pour qu'au terme de la période fixée par le ministère du budget, les dispositions nécessaires soient prises pour réduire au strict minimum les délais de versement des crédits.
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