Question de M. COLLETTE Henri (Pas-de-Calais - RPR) publiée le 27/06/1991

M. Henri Collette appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, des transports et de l'espace sur les préoccupations de l'Union nationale interprofessionnelle du logement (U.N.I.L.), qui estime que l'abaissement du taux de participation des employeurs au " 1 p. 100 logement " entraînera " une accélération de la chute de la construction de logements sociaux en France ". Compte tenu, du fait que le Gouvernement dont il est membre attache, semble-t-il, la plus grande importance à la construction de logements sociaux, il lui demande donc les raisons de cette décision.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 23/01/1992

Réponse. - La réduction du taux de collecte de la Participation des employeurs à l'effort de construction (P.E.E.C.), a été prévue dans la loi du 26 juillet 1991 portant diverses dispositions d'ordre économique et financier. Parmi différentes mesures destinées à adapter le budget de l'Etat au fléchissement de la croissance de l'économie mondiale, le Gouvernement a jugé nécessaire d'améliorer le financement des aides à la personne, en substituant à une fraction de la participation des employeurs (0,20 p. 100 en deux étapes), un versement équivalent au Fonds national d'aide au logement. Cette réduction de son taux de collecte ne devrait pas réduire durablement la capacité d'intervention du 1 p. 100 logement car l'augmentation des remboursements de prêts viendra compenser progressivement la baisse de la collecte. Eu égard à l'utilité économique et sociale de la participation des employeurs à l'effort de construction, le Gouvernement poursuivra les efforts de modernisation et de clarification engagés avec l'ensemble des partenaires sociaux pour conforter une institution, originale en Europe, et dont l'apport au financement du logement reste indispensable.

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