Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 13/06/1991
M. Emmanuel Hamel signale à l'attention de M. le ministre de l'intérieur que son collègue, le ministre d'Etat, ministre de la ville et de l'aménagement du territoire, au cours de l'émission " Grand Jury R.T.L. - Le Monde ", le dimanche 9 juin, a notamment déclaré, à propos du rôle des policiers dans les banlieues : " faisons confiance aux hommes qui sont sur le terrain et généralisons l'îlotage le plus vite possible ". Il lui demande combien de policiers sont déjà affectés à l'îlotage à Lyon, dans la communauté urbaine de Lyon, à Villefranche-sur-Saône, à Givors et Grigny. Et combien seront-ils au cours de l'été 1991 et en 1992.
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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 19/09/1991
Réponse. - Le développement de l'îlotage dans le cadre des seize mesures ministérielles prises à l'automne dernier pour lutter contre la petite et moyenne délinquance demeure l'une des priorités de la police nationale. Un effort particulier est mené actuellement pour étendre le dispositif existant et améliorer son efficacité. C'est ainsi que les polices urbaines du Rhône ont récemment porté le nombre d'îlotiers affectés dans l'agglomération lyonnaise à 213 fonctionnaires, renforçant de façon significative le dispositif d'îlotage qui était de 143 éléments en 1988, 167 en 1989 et 200 en 1990. Pour l'heure, 105 îlotiers sont employés dans les neuf arrondissements de la ville de Lyon, vingt-six à Villeurbanne, onze à Saint-Priest, sept à Caluire, huit à Oullins, un à Sainte-Foy, vingt et une à Vaulx-en-Velin, six à Décines, quinze à Vénissieux, neuf à Bron et quatre à Meyzieu. En outre, trois autres fonctionnaires exercent cette mission au sein de la circonscription deGivors-Grigny. La circonscription de Villefranche-sur-Saône ne dispose pas encore d'îlotage. Un effort supplémentaire pourra être conduit au cours des prochaines années en fonction du nombre des créations de postes budgétaires dont bénéficiera la police nationale.
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