Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 25/04/1991
M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le ministre de l'industrie et de l'aménagement du territoire sur les perspectives d'exploitation de la mine Cogema située au Bosc. Les réserves importantes d'uranium découvertes dans cette mine laissent augurer des possibilités d'extraction importantes susceptibles de maintenir une activité socio-économique dans un secteur géographique en crise. Il lui demande quelle politique il envisage de mener sur ce site minier.
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Réponse du ministère : Industrie publiée le 17/10/1991
Réponse. - L'enlisement continu du marché de l'uranium conduit l'ensemble des pays producteurs à une surproduction ; on peut même parler, face à un marché très saturé, de crise mondiale dont les conséquences sont le fléchissement permanent des prix et la mise en sommeil d'exploitations dans les principaux pays producteurs. En France, la Cogema n'échappe pas à cette situation. Le plan social que cette dernière a mis en oeuvre pour la période 1990-1991 a pour objectif de réaliser des gains de productivité tout en maintenant la production à un niveau compatible avec les besoins nationaux. Pour ce qui concerne l'exploitation de Lodève ce plan prévoyait une réduction de vingt emplois fin 1990 et quarante fin 1991 sur un effectif de quatre cent vingt personnes au 15 mars 1990 ; le bilan de l'impact de ce plan sera présenté en février 1992 aux autorités de tutelle, collectivités et partenaires sociaux. Toutefois, la Cogema maintient un réel intérêt pour le site minier de l'Hérault puisque, en prolongement de l'actuelle concession du Lodévois, elle a sollicité et obtenu le permis exclusif de recherches d'uranium de Senegra et va se voir attribuer très prochainement le permis de recherches de la Lergue contigu au précédent et qui enveloppe l'ensemble de la concession existante. A l'intérieur de ces deux titres miniers, elle va pouvoir réaliser des travaux de recherches et d'évacuation des extensions du gisement en cours d'exploitation dans les limites de la concession, et ainsi renouveler, voire développer, les réserves exploitables.
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