Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 11/04/1991
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre de la défense sur les inconvénients que créerait l'abandon du service national pour la gendarmerie, par la disparition de ses auxiliaires. A cette occasion, il importe d'observer que la gendarmerie a de sérieux problèmes d'effectifs, la guerre du Golfe ayant confirmé l'importance des professionnels. Cette arme mène une guerre au quotidien contre l'insécurité. Pour l'application du plan antiterroriste, elle a montré les difficultés à faire face aux problèmes du moment en période de crise, et, enfin, le rôle qu'elle remplit en D.O.T. ne peut qu'être renforcé. Tout cela milite en faveur d'un réexamen de la situation et d'une augmentation nécessaire des effectifs de la gendarmerie. Il lui demande ses intentions à ce sujet.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 22/08/1991
Réponse. - Près de 11 000 appelés du contingent effectuent leur service national dans la gendarmerie. Ces militaires servent principalement dans les unités territoriales et participent étroitement à l'exécution des missions dévolues à cette arme. Dans le cadre du plan sur quatre ans de renforcement des moyens de la gendarmerie nationale, le Gouvernement a prévu la création de 1 000 emplois supplémentaires de gendarmes auxiliaires, dont 500 ont déjà été mis en place au titre des budgets 1990 et 1991. Il n'est d'ailleurs pas envisagé d'abandonner le service national dans les armées, ainsi que vient de le rappeler le Président de la République.
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