Question de M. DELONG Jacques-Richard (Haute-Marne - RPR) publiée le 04/04/1991
M. Jacques Delong attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer sur l'avenir de l'exploitation de la ligne de chemin de fer Reims - Dijon, en particulier dans le tronçon Saint-Dizier - Dijon. En effet, cette ligne est électrifiée de Dijon à Chalindrey, puis elle est diésélisée de Chalindrey à Saint-Dizier ; enfin, elle est de nouveau électrifiée entre Saint-Dizier et Reims. La logique voudrait que pour une desserte continue permettant un service convenable, non seulement de Saint-Dizier à Chaumont mais aussi de Joinville et de Langres, les 115 kilomètres à 120 kilomètres restant à électrifier fassent l'objet d'un programme d'aménagement. Il lui demande donc si l'électrification de ce tronçon est envisagée dans les toutes prochaines années, et quel est l'avenir de la desserte voyageurs et marchandises de Reims à Dijon et, plus particulièrement, de Saint-Dizier à Dijon.
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Réponse du ministère : Équipement publiée le 24/09/1992
Réponse. - L'itinéraire ferroviaire entre Reims et Dijon est électrifié entre Reims et Saint-Dizier d'une part, entre Culmont-Chalindrey et Dijon d'autre part. Entre Saint-Dizier et Culmont-Chalindrey, la ligne n'est pas électrifiée. Toutefois, un itinéraire entièrement électrifié existe, passant par Toul et Bar-le-Duc. Ce dernier itinéraire supporte d'ailleurs un trafic très nettement supérieur. L'électrification de la ligne entre Saint-Dizier et Culmont-Chalindrey n'est pas actuellement envisagée. La rentabilité d'un tel projet est particulièrement faible, étant donné le coût très élevé de l'investissement. Eu égard au coût des électrifications de lignes ferroviaires, celles-ci ne doivent être décidées que pour autant qu'un gain significatif de l'offre de voyage en résulte, qui puisse trouver sa traduction dans un surcroît de clientèle et d'efficacité économique et sociale. Ainsi la fréquence des trains, leur positionnement suivant les heures de la journée, leur c onfort, leur ponctualité, les possibilités de correspondances qu'ils permettent, sont des éléments fondamentaux de l'offre ferroviaire auxquels les usagers sont sensibles et dont l'amélioration ne résulte pas nécessairement d'une électrification. Il convient donc que les services ferroviaires de desserte des villes situées sur l'itinéraire de Reims à Dijon fassent l'objet de discussion entre la SNCF et les collectivités locales concernées par la définition de l'offre de transport sur leur territoire, afin d'optimiser les souhaits des usagers avec les possibilités du réseau SNCF.
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