Question de M. TAITTINGER Pierre-Christian (Paris - U.R.E.I.) publiée le 04/04/1991
M. Pierre-Christian Taittinger demande à M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, quelles modifications réelles entend porter le Gouvernement aux institutions universitaires de technologie ? Quels sont les objectifs visés par la circulaire du 21 février concernant la politique de développement de l'accueil des bacheliers en classes préparatoires aux grandes écoles (C.P.G.E.), sections de techniciens supérieurs (S.T.S.) et instituts universitaires de technologie (C.P.G.E.) ?
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 20/06/1991
Réponse. - L'un des objectifs prioritaires affiché par le ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, en matière de développement des enseignements supérieurs est de donner une impulsion décisive à l'extension des capacités d'accueil offertes par les I.U.T. où 50 000 nouvelles places seront créées. L'optimisation, par ailleurs, du potentiel existant, s'articule autour de trois axes essentiels : en premier lieu, un nombre suffisant, partout, d'étudiants par groupe, en deuxième lieu, l'ajout, au sein des départements d'I.U.T. actuels, de groupes supplémentaires ; enfin, la création de nouveaux départements d'I.U.T. afin, notamment, de renforcer l'assise des entités récemment implantées. A la nécessité de procéder à un développement quantitatif cohérent des capacités d'accueil, s'ajoute aussi la volonté de réserver au sein de l'institution I.U.T., un meilleur accueil aux bacheliers technologiques qui ont, de par leur formation secondaire, vocation à se diriger, en tout premier lieu vers l'enseignement technologique supérieur court. Les modalités par lesquelles les I.U.T. devront tendre vers cet objectif, viennent de faire l'objet d'une nouvelle circulaire aux recteurs, en date du 15 avril 1991, complémentaire à la circulaire en date du 21 février 1991. Aux termes de cette dernière, l'objectif devra être négocié, dans le cadre de la politique contractuelle, cas par cas, en tenant compte des spécificités propres à chaque spécialité et des particularités géographiques du lieu d'implantation de l'établissement concerné.
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