Question de M. BANGOU Henri (Guadeloupe - C) publiée le 17/04/1991
M. Henri Bangou interroge M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur les mesures qu'il entend prendre pour permettre le fonctionnement normal de l'U.E.R. de médecine et du centre hospitalier et universitaire (C.H.U.) des Antilles et de Guyane, qui, jusqu'à ce jour, n'ont pas de locaux où puissent s'exercer leurs activités. Cela, en dérogation avec la loi de décentralisation et de partage des compétences, qui confère à l'Etat une telle responsabilité. Ce retard ou l'indifférence manifestée par l'Etat en ce domaine a entraîné un gaspillage des potentialités intellectuelles des jeunes Antillais et Guyanais bacheliers, c'est-à-dire ceux se destinant aux études médicales et obligés de se rendre en métropole dans des conditions de concurrence qui leur sont défavorables. Au point que, durant ces dix dernières années, le nombre d'étudiants en médecine d'origine antillaise et guyanaise n'excède pas la dizaine ; cela signifie que plus de 360 de ces bacheliers de pointe ont été dilués dans des cursus secondaires sans rapport avec leur vocation et leur formation.
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Réponse du ministère : Premier ministre (S.E.) publiée le 27/04/1991
Réponse apportée en séance publique le 26/04/1991
Le texte de cette réponse n'est pas disponible en format numérique.
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