Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - C) publiée le 21/03/1991
Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer sur l'avenir de l'aéroport de Roissy - Charles-de-Gaulle. En 1990, le trafic passagers de l'Aéroport de Paris a atteint 50 millions de voyageurs, soit une progression de 4,2 p. 100. L'année précédente, celle-ci était de 10,5 p. 100. Les prévisions faites par l'Aéroport de Paris sur la base de 5 p. 100 de croissance annuelle du trafic passagers conduit à envisager 60 millions de voyageurs en 1995 et 100 millions en l'an 2000. Compte tenu de ces chiffres visant à un doublement du trafic dans la décade actuelle avec toutes ses conséquences pour l'aéroport lui-même, les transports, les populations riveraines, l'avenir du transport aérien, elle lui demande si l'orientation décidée par le Gouvernement est de développer Roissy et Orly ou d'envisager la création d'un troisième aéroport parisien. Elle lui demande, dans ce dernier cas, communication de l'emplacement qui serait choisi. Elle lui demande, également, de lui préciser si les études ont commencé et à quelle date elles devraient se conclure.
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Réponse du ministère : Équipement publiée le 05/09/1991
Réponse. - En 1990, le trafic total des aéroports parisiens a atteint 46,8 millions de passagers dont 24,3 millions pour Orly et 22,5 millions pour Roissy - Charles-de-Gaulle. La forte croissance du trafic aérien ainsi que la saturation progressive de l'aéroport d'Orly ont conduit Aéroports de Paris à réaliser une étude sur l'adaptation de la capacité des aéroports parisiens. Cette étude montre que l'utilisation de toutes les possibilités offertes par la surface de 3 100 hectares du site de Paris - Charles-de-Gaulle permettra de porter la capacité théorique maximale de l'aéroport à environ 80 millions de passagers par an après l'adaptation du plan de masse et la construction de toutes les pistes et aérogares prévus. Ces importantes réserves de capacité de l'aéroport Charles-de-Gaulle permettront de répondre à la croissance prévisible du trafic aérien dans les trente prochaines années. C'est pourquoi la création éventuelle d'un troisième aéroport parisien n'est pas envisagée actuellement.
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