Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 14/03/1991
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre de la défense sur la date du 16 février 1991, marquant le bicentenaire de la gendarmerie nationale, née de la dissolution de la maréchaussée, pendant la Révolution, qualifiée par Napoléon d'" organisation la plus efficace pour maintenir la tranquillité ", classée d'ailleurs, à l'aube du 3e millénaire au " top niveau de la confiance " par une écrasante majorité des Français. Les événements du Golfe n'ayant pas permis de célébrer d'une façon digne de l'arme cet événement, il lui demande les mesures prises aux divers échelons pour associer la Nation, à tous les échelons, à cet important événement. Cela aurait pour mérite de rendre l'hommage mérité à un organisme d'élite national, garant de la légalité républicaine et de la sécurité des citoyens, mais en même temps de rassurer la gendarmerie sur son devenir, et de mettre fin définitivement à un malaise qui doit disparaître.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 30/05/1991
Réponse. - Au-delà de sa signification historique, la commémoration du bicentenaire de la gendarmerie nationale a une grande valeur symbolique au moment où ce corps entreprend une profonde mutation dans le cadre du renouveau du service public. C'est pourquoi il a été décidé de marquer cet événement par des manifestations permettant de souligner son rôle dans la Nation. Les nombreux articles consacrés à ce bicentenaire par la presse nationale ou régionale montrent bien que cet anniversaire n'est pas célébré dans l'indifférence. Compte tenu de la situation internationale, la remise par le Président de la République des drapeaux aux légions et aux écoles a été reportée. Il en a été de même pour les cérémonies locales prévues dans les neufs cents brigades qui existaient déjà en 1791. La fin des opérations dans le golfe Persique autorise désormais la poursuite des manifestations selon le calendrier présenté à la presse le 10 janvier. A l'exception du colloque sur " la gendarmerie dans l'Etat et la Nation ", prévu en septembre et rassemblant les institutions d'Europe, d'Afrique et d'Amérique proches de la gendarmerie, les manifestations seront largement ouvertes au public, qui pourra ainsi s'associer à l'hommage rendu au corps et aux hommes et femmes qui le composent. S'agissant des cérémonies reportées, la remise des drapeaux se déroulera à une date qui reste à déterminer. Les commémorations locales, qui devaient notamment être marquées par la plantation d'un arbre du bicentenaire, auront lieu à l'automne.
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