Question de M. SOUFFRIN Paul (Moselle - C) publiée le 07/03/1991
M. Paul Souffrin fait observer à M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, que le Conseil national des programmes a été saisi, pour avis, des projets de réforme du contenu des enseignements des classes de première et de terminale des lycées. Son avis, rendu le 23 novembre 1990, préconise que les enseignements du latin et du grec, dans ces classes, soient uniquement réservés aux élèves de section littéraire. Seraient ainsi à l'avenir privés de choisir ces enseignements, les élèves des sections économique et scientifique qui représentent pourtant près de 70 p. 100 des candidats aux épreuves de langues anciennes du baccalauréat. Considérant qu'un tel projet est de nature à porter préjudice à la qualité du service public et que l'enseignement des langues anciennes est un élément important de la formation, de culture générale et scientifique des lycéens, il lui demande de bien vouloir lui préciser s'il a l'intention de maintenir ces options d'enseignement dans les classes de lycées, en sections économique et scientifique.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 09/05/1991
Réponse. - Le rapport remis par le Conseil national des programmes au ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur la réforme des lycées, a permis d'ouvrir le débat sur un aspect essentiel de la rénovation de notre système éducatif sans préjuger des décisions que le ministre sera amené à prendre dans ce domaine. Les suggestions qu'il contient sur l'aménagement des structures et l'organisation des enseignements donnent lieu actuellement à une très large concertation avec les partenaires du système éducatif notamment au sein du conseil supérieur de l'éducation. Il va de soi qu'il sera tenu compte des avis et des propositions qui se seront dégagés au cours de cette discussion pour l'élaboration des propositions ministérielles qui seront rendues publiques en avril. Les propositions donneront lieu à leur tour à la concertation avec tous les partenaires. Une fois cette concertation terminée, le ministre arrêtera ses décisions au cours du mois de juin 1991.
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