Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 31/01/1991

M. Albert Voilquin demande à M. le ministre de la défense s'il est exact que le SIRPA aurait été dans l'obligation de recourir, dans le Golfe, à une filiale de R.M.C. émettant de Chypre, ayant essuyé un refus de Radio-France internationale diffusant, par satellite, de façon autonome. Si la réponse est négative, il s'en réjouit. Dans l'affirmative, quelle est l'autorité supérieure qui a pu s'opposer à une telle requête en de tels moments aussi tragiques où nos armées sont engagées ?

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Réponse du ministère : Défense publiée le 11/04/1991

Réponse. - En décembre 1990, lorsque le service d'information et de relations publiques des armées (SIRPA) a cherché à mettre en place une émission radiophonique à destination des militaires français présents au Moyen-Orient, il lui est apparu que deux conditions devaient être réunies. D'une part, le créneau horaire retenu devait être en harmonie avec l'emploi du temps des auditeurs potentiels. D'autre part, la réception sur place devait être techniquement facile et de bonne qualité. R.M.C.-Moyen-Orient a été retenue car cette station réunissait ces deux conditions. Une plage de trente minutes pouvait être rendue disponible entre 6 heures et 6 h 30 (heure de l'Arabie Saoudite). A cette heure matinale, son émetteur de Chypre, porté à sa puissance maximale, permettait à cette station d'être parfaitement reçue sur les lieux d'implantation de l'opération Daguet par des récepteurs ordinaires disposant d'une possibilité d'écoute sur ondes moyennes.

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