Question de M. SOUFFRIN Paul (Moselle - C) publiée le 24/01/1991
M. Paul Souffrin attire l'attention de M. le ministre de la culture, de la communication et des grands travaux sur le fait que les 250 étudiants de l'Ecole des arts appliqués de Metz ont engagé fin décembre 1990 un mouvement de grève. Ils protestent contre l'insuffisance des moyens mis à la disposition de l'Ecole, en particulier par le ministère de la culture dont la participation au fonctionnement a régressé ces huit dernières années de 37 p. 100 à 10 p. 100. Ils craignent surtout la fermeture de leur école, dans la procédure de redéfinition de la carte nationale des écoles engagée par le ministère, alors que la formation dispensée jusqu'ici, centrée sur le design lié à l'espace et à l'art de la communication, a prouvé sa qualité pédagogique et son efficacité professionnelle. De plus, un travail de réflexion a été mené sur le projet d'établissement dont les conclusions ont été présentées dans un rapport au ministère, au conseil régional et à la ville de Metz. Solidaire des étudiants, enseignants et personnels de cette école, qui constitue avec celle de Nancy l'un des deux pôles dominants de la formation artistique en Lorraine, il lui demande de bien vouloir lui préciser sa position quant à l'avenir de cet établissement.
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Réponse du ministère : Culture publiée le 14/03/1991
Réponse. - L'école des beaux-arts de Metz reçoit chaque année, comme l'ensemble des écoles régionales et municipales d'art agréées pour dispenser un enseignement conduisant à un diplôme national, une subvention de fonctionnement dont les responsables des collectivités locales connaissent bien les modalités de calcul : reposant sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs, celles-ci permettent de prendre en compte à la fois des éléments factuels (nombre d'élèves et d'heures d'enseignement, contribution de la collectivité locale par habitant) et l'évaluation de l'activité pédagogique de l'école faite par l'inspection générale de l'enseignement artistique. Il va sans dire que l'école de Metz est, dans l'application de ces règles générales, traitée avec la plus grande équité. Dans le contexte d'une redéfinition de la carte nationale des enseignements artistiques, la place et le rôle exact de l'école de Metz feront l'objet d'un examen très attentif visantà inclure l'établissement dans un dispositif d'ensemble, à tirer le meilleur parti de ses avantages géographiques, et à tenir compte de ses atouts pédagogiques.
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