Question de M. LARCHER Gérard (Yvelines - RPR) publiée le 17/01/1991
M. Gérard Larcher attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur le climat d'inquiétude qui règne actuellement dans les universités du fait de la remise en question des magistères. Créé en 1985 à l'initiative du ministre de l'époque, le magistère, formation universitaire de niveau Bac + 5, structure souple à finalité professionnelle déterminée est incontestablement une expérience très positive. Dix-huit magistères avaient été lancés, aujourd'hui ils sont soixante-six, accueillant 2 000 étudiants. Satisfaits, les universitaires sont pourtant dans l'expectative du fait du silence absolu du ministère plus préoccupé semble-t-il par l'aménagement des premiers cycles. Il lui demande quelles mesures il entend prendre en faveur de la poursuite de cette formation universitaire d'avenir.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 28/02/1991
Réponse. - Il n'est pas envisagé pour le moment d'accréditation de nouveaux magistères. Ces formations sont donc toujours aujourd'hui au nombre de 70. Dans le but de développer l'autonomie des universités et compte tenu de la mise en oeuvre de la politique contractuelle, il ne paraît pas souhaitable que l'Etat appuie tel ou tel diplôme d'établissement particulier au détriment d'autres formations proposées dans le cadre du projet pédagogique qui sert de support aux contrats pluriannuels.
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