Question de M. RENAR Ivan (Nord - C) publiée le 10/01/1991
M. Ivan Renar attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur la diminution de l'enseignement de l'histoire et de la géographie au lycée. En effet, les propositions de réforme des lycées présentées par le Comité national des programmes prévoient une diminution considérable de l'enseignement de l'histoire et de la géographie. Les horaires seraient ainsi réduits de 25 p. 100 dans les séries littéraires et de 33 p. 100 dans les séries scientifiques. Ces réductions ne seraient nullement compensées par la création de modules optionnels. Il faut ajouter qu'aucune proposition n'est faite pour donner aux élèves des lycées techniques et professionnels l'enseignement de l'histoire et de la géographie nécessaire aux citoyens qu'ils seront ou qu'ils sont parfois déjà. Ces décisions sont graves. Disciplines fondamentales pour l'insertion, pour la formation des citoyens et pour la compréhension du monde contemporain, l'histoire, la géographie mais aussi l'instruction civique doivent être enseignées de manière égale à tous les jeunes scolarisés dans le secondaire. En conséquence, il lui demande quelles mesures il compte prendre afin que le Comité national des programmes revienne sur cette proposition et pour promouvoir au contraire un développement de l'enseignement de l'histoire, de la géographie et de l'instruction civique pour tous les élèves du secondaire.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 25/04/1991
Réponse. - Le rapport remis par le Conseil national des programmes au ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur la réforme des lycées, a permis d'ouvrir le débat sur un aspect essentiel de la rénovation de notre système éducatif sans préjuger des décisions que le ministre sera amené à prendre dans ce domaine. Les suggestions qu'il contient sur l'aménagement des structures et l'organisation des enseignements donnent lieu actuellement à une très large concertation avec les partenaires du système éducatif, notamment au sein du Conseil supérieur de l'éducation. Il va de soi qu'il sera tenu compte des avis et des propositions qui se seront dégagés au cours de cette discussion pour l'élaboration des propositions ministérielles qui seront rendues publiques en avril ; les propositions donneront lieu à leur tour à la concertation avec tous les partenaires. Une fois cette concertation terminée, le ministre arrêtera ses décisions aucours du mois de juin 1991.
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