Question de M. BONNET Christian (Morbihan - U.R.E.I.) publiée le 13/12/1990
M. Christian Bonnet expose à M. le ministre de l'intérieur qu'il a pris connaissance, avec stupéfaction et indignation, de l'appréciation portée par un architecte en vogue dans le Journal du Dimanche, portant la date du 25 novembre, sur le corps préfectoral. Il l'invite à en prendre connaissance, pour le cas où, par impossible, ses collaborateurs ne le lui auraient pas signalé, et se borne à lui rappeler cette phrase : " ça peut s'appeler des préfets. Mais le mot renvoie trop à ses abrutis ". Il lui demande si, directement ou à travers le président de l'Assemblée nationale, il a rappelé aux convenances les plus élémentaires l'auteur des propos ci-dessus mentionnés.
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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 28/03/1991
Réponse. - Dès la publication de l'article cité par l'honorable parlementaire, le ministre de l'intérieur a demandé des explications à l'auteur présumé des propos désobligeants relatés par Le Journal du Dimanche. L'auteur présumé de ces propos a fait savoir qu'ils n'avaient pas été tenus et en a fait part par voie de presse et par lettre personnelle à tous les préfets en rappelant toute la considération qu'il porte à ce grand corps de l'Etat. Le ministre de l'intérieur ne saurait accepter que des appréciations désobligeantes soient tenues sur le corps préfectoral dont le rôle dans la mise en oeuvre de la politique de la ville vient à nouveau d'être souligné par le Président de la République.
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