Question de M. LUCOTTE Marcel (Saône-et-Loire - U.R.E.I.) publiée le 27/09/1990

M. Marcel Lucotte attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget, sur la situation financière de l'Orchestre de Paris. Depuis 1988, elle fonctionne avec un sérieux déficit et ne possédant pas de réserve financière, elle ne dispose d'aucun moyen pour le combler. Par ailleurs, certaines subventions ont été inférieures à l'évolution du coût des charges fixes et les coûts de programmation ont dépassé les décisions fixées par les budgets. Il demande à M. le ministre d'Etat ce qu'il envisage de faire afin de pallier au déficit de l'Orchestre de Paris et d'améliorer sa gestion financière.

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Réponse du ministère : Économie publiée le 26/12/1991

Réponse. - Comme le relève l'honorable parlementaire, la situation financière de l'Orchestre de Paris a connu en 1988 une évolution préoccupante, le déficit ayant atteint 3,7 MF. L'exercice pour 1989, tendanciellement dégradé autour de moins 8 MF, a pu être clôturé avec un déficit ramené à 1,6 MF. Afin de rétablir la situation, les responsables de l'orchestre et les administrations de tutelle ont confié une mission d'audit à l'inspection générale des finances en septembre 1989. Le rapport de l'inspection préconisait des économies jugées possibles sur les dépenses de programmation et de personnel ainsi qu'une augmentation des recettes de billetterie et de concert. Conformément à ce rapport, le président de l'orchestre a mis en oeuvre dès 1989 des mesures de rationalisation qui ont permis de réduire le déficit budgétaire prévisionnel à 2,6 MF pour 1990 : les charges ont été réduites de 2,9 MF par rapport à 1989, grâce à des économies portant sur les services extérieurs et les charges de personnel. Grâce à ces efforts, l'exercice 1990 s'est finalement soldé par un excédent de 1 MF. La mise en oeuvre du plan de redressement ainsi engagé doit être poursuivie, avec pour objectif la reconstitution du fonds de roulement. L'accent doit désormais porter sur la politique de programmation et sur la modernisation de la gestion. L'exécution du budget de 1991 devrait avoisiner l'équilibre.

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