Question de M. COLLETTE Henri (Pas-de-Calais - RPR) publiée le 30/08/1990

M. Henri Collette demande à M. le Premier ministre s'il ne lui semble pas nécessaire d'éclairer l'opinion et singulièrement le Parlement après la démission du ministre délégué au tourisme. Compte tenu que celui-ci écrit que, lors de sa nomination, le ministère du tourisme " venait de se créer " et manquait de tout moyen de réception, alors qu'il apparaît qu'il y avait, notamment dans le précédent gouvernement, de 1986 à 1988, un secrétaire d'Etat au tourisme disposant, comme il se doit d'un cabinet, de bureaux et de moyens de réception, il lui semble donc qu'une mise au point apparaît nécessaire quant aux dépenses et investissements divers dont la presse s'est fait l'écho et auxquels le ministre du commerce extérieur a, lui aussi, fait récemment allusion, lors de son intérim au ministère du tourisme.

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Réponse du ministère : Premier ministre publiée le 10/01/1991

Réponse. - La question n° 11401 du 30 août 1990 de l'honorable parlementaire relative aux " dépenses et investissements du secrétariat à l'environnement " porte en réalité sur les investissements et dépenses réalisées pour la constitution du ministère délégué au tourisme. La politique du tourisme avait en effet précédemment été confiée à un secrétaire d'Etat, hébergé de 1986 à 1988 dans les bureaux du ministère de l'industrie, dont il relevait. La nomination d'un ministre du tourisme en 1988 a induit des dépenses d'installation du nouveau ministre et de son cabinet, qui se sont élevées à 3,6 MF (travaux, mobilier, matériel téléphonique et bureautique).

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