Question de M. HOEFFEL Daniel (Bas-Rhin - UC) publiée le 30/08/1990
M. Daniel Hoeffel appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur les conséquences prévisibles de l'évolution de la situation politique en Europe centrale sur la présence des forces militaires françaises en Allemagne. Il lui demande en particulier si celles-ci ne justifieraient pas la remise en cause de certains aspects du dispositif prévu par le plan Armées 2000 et, en particulier, le départ de Strasbourg de l'état-major de la 1re armée. Il souhaite donc obtenir des précisions quant aux études qui ont très certainement été entamées sur le retrait des forces françaises en Allemagne et, tenant compte de ces évolutions récentes, des modifications éventuelles du plan Armées 2000 concernant Strasbourg.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 11/10/1990
Réponse. - Le transfert de l'état-major de la 1re armée de Strasbourg à Metz, siège de la force aérienne tactique, permettra de rapprocher deux entités opérationnelles appelées à travailler ensemble dans leurs missions aéroterrestres. Par ailleurs, le siège de la région militaire de défense du Nord-Est et de la circonscription militaire de défense Champagne-Ardennes, Lorraine, Alsace seront fusionnés à Metz comme c'est le cas dans les deux autres régions militaires de défense. Dans la perspective d'un repli des forces françaises stationnées en Allemagne, l'état-major du 2e corps d'armée situé actuellement à Baden-Baden sera déplacé à Strasbourg.
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