Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 07/06/1990
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre de la culture, de la communication, des grands travaux et du Bicentenaire sur l'oubli complet et inadmissible dont a été l'objet la fête nationale de Jeanne-d'Arc, le dimanche 13 mai dernier. Il s'agit d'une décision prise à l'unanimité des deux assemblées, en 1920, de célébrer cette fête nationale. La veille, elle n'était même pas mentionnée dans les journaux, et le jour de la célébration, une sorte de conspiration du silence absolument inadmissible. Orléans, c'est bien... Rouen, aussi... Mais c'est tout le pays qui est concerné. Comment expliquer et admettre une telle omission, sans aller jusqu'à parler de mépris dont fait l'objet une héroïne nationale, fille du peuple, dont Michelet disait : " Souvenons-nous que la patrie est née au coeur d'une femme, de sa tendresse et de ses larmes, et du sang qu'elle a donné pour nous ". On ne saurait oublier que l'hommage dû à l'humble fille du peuple de Domrémyà l'échelon national, doit être celui du Gouvernement au nom du peuple français dans sa totalité.
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Réponse du ministère : Culture publiée le 26/07/1990
Réponse. - Le Premier ministre a participé cette année aux fêtes commémoratives d'Orléans. Par ailleurs, la remise en état de la statue de la place des Pyramides a été inscrit pour 1990 au programme des travaux de restauration des monuments historisques. Avant la fin de l'année, le socle sera restauré et la statue redorée. Enfin, en 1992, une mise en scène de " Jeanne d'arc au bûcher " devrait être présentée avec l'aide du ministère de la culture, de la communication, des grands travaux et du Bicentenaire à l'occasion du centenaire d'Arthur Honegger, dans les principales villes du parcours johannique.
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