Question de M. LE JEUNE Edouard (Finistère - UC) publiée le 17/05/1990
M. Edouard Le Jeune attire l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur la situation des pharmaciens inspecteurs de la santé (P.H.I.S.). Les P.H.I.S. sont des fonctionnaires d'un haut niveau scientifique. Ils sont recrutés par concours parmi les titulaires du diplôme en pharmacie (bac + 6). Ils sont les garants de la qualité du médicament. Le corps des P.H.I.S. est actuellement en situation critique. En effet, la rémunération et les perspectives de carrière sont inintéressantes comparées à celles des pharmaciens de niveau scientifique équivalent opérant dans le privé ou le parapublic (recherche, fabrication, audit) ou même des pharmaciens praticiens hospitaliers (qui bénéficient d'une sécurité d'emploi équivalente). Il s'ensuit que le recrutement s'appauvrit tandis qu'un nombre de plus en plus important d'éléments dynamiques démissionne (plus de 10 p. 100 depuis 1985). En l'absence de mesures de revalorisation importante et rapide, la haute qualité du corps des P.H.I.S. ne pourra être maintenue et l'administration française ne disposera plus d'un corps d'inspecteurs compétents et internationalement reconnus. Il lui demande en conséquence s'il envisage de prendre les mesures de revalorisation urgente qui s'imposent.
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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 22/11/1990
Réponse. - Le corps des pharmaciens inspecteurs de la santé de par le niveau de ses responsabilités et de sa qualification joue un rôle essentiel dans la protection de la santé publique. Le Gouvernement étudie actuellement les conditions de revalorisation de leur situation statutaire et indemnitaire. Il est rappelé que d'ores et déjà en 1990, les taux de l'indemnité spéciale qu'ils perçoivent ont été sensiblement augmentés.
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