Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 26/04/1990
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le Premier ministre sur ce texte de loi adopté à l'unanimité le 14 juillet 1920 par les deux assemblées en ces termes : Art. 1er. - La République française célèbre annuellement la fête Jeanne-d'Arc, fête du patriotisme. Art. 2. - Cette fête a lieu le deuxième dimanche en mai, jour anniversaire de la délivrance d'Orléans. Art. 3. - Il sera élevé en l'honneur de Jeanne d'Arc, sur la place de Rouen, où elle a été brûlée vive, un monument avec cette inscription : " à Jeanne d'Arc, le peuple français reconnaissant ". Sous les troisième et quatrième Républiques, le Président de la République, le président du Conseil et les ministres de la défense, ensemble ou à tour de rôle, présidaient ces cérémonies à Paris devant la statue des Pyramides avec un défilé militaire important et une manifestation grandiose et solennelle honorant Jeanne, tout à la fois héroïne nationale et fille du peuple. Que les temps ont changé... une gerbe déposée à la sauvette semble être ce qui demeure de la célébration nationale dans la capitale, célébration dont certains ont essayé d'ailleurs de s'emparer. Aussi, il lui demande si cette période actuelle où le patriotisme est remis en honneur ne serait pas propice pour rendre à cette fête nationale l'éclat qu'elle a perdu dans notre capitale et ainsi lui redonner ses fastes d'antan.
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Réponse du ministère : Premier ministre publiée le 31/05/1990
Réponse. - Le 8 mai 1990 à Orléans, le Premier ministre a solennellement rendu hommmage à Jeanne d'Arc lors des cérémonie du 561e anniversaire de la libération de la ville par notre héroïne nationale. A cette occasion, Monsieur Michel Rocard a prononcé un important discours sur les valeurs fondamentales du patriotisme français et européen qui fondent notre attachement à la démocratie et à la liberté.
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