Question de M. BRACONNIER Jacques (Aisne - RPR) publiée le 01/02/1990
M. Jacques Braconnier appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer sur l'importance du choix du tracé de l'autoroute A 29 entre Saint-Quentin et Amiens, notamment pour l'avenir de " l'aire de Haute Picardie " qui, dans le cadre des programmes d'aménagement concentré du territoire doit définir ses projets. L'absence de précision sur ce sujet ne permet pas de mener une étude d'ensemble cohérente. Il lui rappelle que lors du débat budgétaire de décembre 1989, il s'était engagé à donner sa réponse " dans les prochaines semaines " et lui demande de lui faire part de sa décision définitive.
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Réponse du ministère : Équipement publiée le 21/02/1991
Réponse. - L'autoroute A 29 entre Amiens et Saint-Quentin figure comme autoroute concédée au schéma directeur routier national adopté en mars 1988 ; la concertation locale sur les grandes options de tracé, engagée dès novembre de la même année, a fait apparaître un certain nombre de divergences et n'a pas permis de dégager un consensus régional. Toutefois, après un examen très attentif du bilan comparatif de toutes les solutions étudiées, le ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer a retenu, le 8 mars 1990, le principe de la solution dite " Centre Nord variante " entre Amiens et Saint-Quentin. Depuis, il a été procédé à un examen plus détaillé de certains aspects du projet concernant sa conception, notamment au droit d'Amiens ; c'est ainsi qu'a pu être délimité le fuseau de principe, d'un kilomètre de large environ, à l'intérieur duquel les services techniques poursuivront la mise au point du tracé sous la forme d'une bande de 300 mètres de large ; la décision correspondante vient d'être diffusée aux préfets concernés. L'objectif recherché sur cette section est une mise à l'enquête d'utilité publique à l'automne 1991. Un tel délai suppose, bien entendu, un bon déroulement de la nécessaire concertation qui doit être engagée avec l'ensemble des communes intéressées par le tracé. Enfin, au-delà de la déclaration d'utilité publique, la programmation effective des travaux dépend des programmes arrêtés annuellement par le conseil de direction du Fonds de développement économique et social.
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