Question de M. TAITTINGER Pierre-Christian (Paris - U.R.E.I.) publiée le 01/02/1990

M. Pierre-Christian Taittinger demande à M. le ministre de l'industrie et de l'aménagement du territoire comment se répartissent pour l'année 1989 les échanges dans le secteur de l'automobile entre la France et le Japon ? Est-il possible d'envisager un équilibre plus juste dans les années à venir ?

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Réponse du ministère : Industrie publiée le 10/05/1990

Réponse. - Le solde des échanges extérieurs automobiles de la France avec le Japon devrait être déficitaire, en 1989, de 3,9 milliards de francs. Il est en très légère amélioration, puisqu'il était négatif à hauteur de 4,1 milliards de francs en 1988. Le Japon a longtemps été un marché fermé, du fait de dispositions discriminatoires dans les règles d'homologation, la fiscalité indirecte, les tarifs d'assurance et même les critères d'accès aux parkings. La pénétration étrangère, toutes origines confondues, reste inférieure à 2,5 p. 100. Toutefois la situation s'améliore. Les principales entraves réglementaires ont été abolies récemment. Au total, la pénétration des automobiles étrangères a crû au Japon de 15 p. 100 de 1988 à 1989. Cette situation fait l'objet de la plus grande vigilance du Gouvernement français. Les constructeurs français déploient tous leurs efforts pour améliorer leurs positions au Japon. Leur pénétration sur ce marché a pratiquement doublé entre 1988 et 1989. La concrétisation la plus récente de cette démarche volontariste est la conclusion d'accords de distribution entre d'une part Citroën et Mazda, d'autre part Peugeot et Suzuki. Le groupe P.S.A. attend de cette nouvelle approche du marché japonais un quadruplement de ses ventes dans les prochaines années.

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