Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - C) publiée le 18/01/1990
Mme Marie-Claude Beaudeau demande à M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale quelles mesures nouvelles il envisage pour permettre la création d'unités spécifiques de traitement de la maladie alcoolique, dans les centres hospitaliers dotés d'un personnel motivé et formé travaillant sous la responsabilité d'un praticien hospitalier spécialisé. Elle lui demande de prévoir la création d'unités du type de celle existant au centre hospitalier Emile-Roux, à Eaubonne (Val-d'Oise), avec un financement hors dotation globale, sur demande et rapport du conseil d'administration du centre hospitalier.
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Réponse du ministère : Solidarité publiée le 26/04/1990
Réponse. - Le traitement de la maladie alcoolique à l'hôpital et hors hospitalisation exige un personnel médical et paramédical motivé et formé. A cette condition, en milieu hospitalier la maladie alcoolique peut être soignée efficacement dans des unités spécifiques mais aussi dans des unités polyvalentes ; celles-ci ayant l'avantage de permettre aux malades alcooliques d'être accueillis dans un lieu non spécifique et d'être pris en charge de façon globale. Malgré la priorité que représente la lutte contre l'alcoolisme, il n'est pas envisageable de prévoir des modalités de financement exceptionnel pour cette action. En revanche, il a été réaffirmé par la circulaire du 11 août 1989, relative à la préparation de la campagne budgétaire 1990, que la prise en charge de la maladie alcoolique peut être financée par des redéploiements de crédits au sein de l'enveloppe départementale ou par l'affectation de crédits provenant de la marge de manoeuvre départementale voire régionale. Il appartient aux autorités de tutelle départementale d'établir leurs priorités dans ce sens si elles le jugent nécessaires.
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