Question de M. GOETSCHY Henri (Haut-Rhin - UC) publiée le 28/12/1989
M. Henri Goetschy attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le fait que les formalités administratives liées à l'accueil des touristes d'Europe centrale ou de l'Est ne peuvent être remplies qu'en certains points de passages obligatoires du territoire indiqués expressément sur les visas délivrés par l'ambassade de France dans ces pays et qui sont :Orly, Roissy, Le Havre, Marseille, Jeumont, Hendaye, Cerbère. Ceci paraît pour le moins paradoxal, les frontières de l'Est de la France qui se trouvent être les plus proches géographiquement ne comportant aucun lieu de passage autorisé sur les trois cents kilomètres allant de la Suisse jusqu'à la Belgique, qui sont abordés en premier lors d'un voyage terrestre. Il lui demande de lui préciser les mesures qu'il compte prendre visant à multiplier ces points de passage, notamment dans les régions de l'Est de la France, afin d'éviter que ces touristes se voient refoulés d'une manière péremptoire, ce qui est c ontraire à notre réputation de pays d'accueil et à notre image de marque au plan du tourisme.
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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 01/03/1990
Réponse. - Les ressortissants de la plupart des pays de l'Est ne sont autorisés à pénétrer sur notre territoire que par des postes frontières déterminés et figurant sur une liste établie par le ministère des affaires étrangères en liaison avec le ministère de l'intérieur que l'honorable parlementaire trouvera ci-après. Cette liste comporte plusieurs points de passage autorisés situés sur la partie de la frontière terrestre française qui va de la Suisse à la Belgique. La création de nouveaux points de passage obligatoires en faveur des ressortissants des pays de l'Est est une des préoccupations actuelles des administrations concernées et c'est ainsi qu'au cours de l'année 1989 les aéroports de Strasbourg-Entzheim, Tarbes-Ossun-Lourdes et du Havre-Octeville ont été ajoutés à la liste des quarante-sept points de passage déjà existants. Nota voir tableau p.429.
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