Question de M. COURRIÈRE Raymond (Aude - SOC) publiée le 30/11/1989
M. Raymond Courrière appelle l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur l'avenir de l'école normale de l'Aude. Il lui rappelle que le conseil général de l'Aude a engagé depuis plusieurs années un programme important de rénovation de cette école normale et que si la loi d'orientation prévoit la création d'instituts universitaires de formation des maîtres, l'avenir de l'école, lui, est incertain pour ne pas dire compromis. Il lui indique que, s'il a été informé de la réalisation de l'enquête confiée au préfet, portant sur les biens de l'école normale et les dépenses d'investissement effectuées par le département de l'Aude, il n'a, par contre, pas été consulté sur l'avenir de ce lieu de formation. Lui confirmant une nouvelle fois sa volonté de maintenir uniquement des activités de formation dans les locaux actuels, souhaite connaître quelles sont ses réflexions après cette enquête nationale, et ses premières propositions, quant à l'avenir de la structure audoise.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 01/02/1990
Réponse. - L'article 17 de la loi n° 89-486 du 10 juillet 1989 d'orientation sur l'éducation a prévu la création à partir du 1er septembre 1990 d'au moins un institut universitaire de formation des maîtres dans chaque académie. Si un seul institut sera en principe créé par académie, cela ne signifie pas pour autant que toutes les activités de formation seront regroupées en un seul lieu. Ainsi, des activités de formation seront maintenues dans les locaux des actuelles écoles normales primaires. Une partie de la formation professionnelle initiale et continue des enseignants des écoles, mais aussi des professeurs des lycées et des collèges pourra s'y effectuer. Pourront également y êre implantés des antennes universitaires, des centres de relais de l'enseignement à distance, des centres de formation professionnelle ou d'autres activités, notamment de caractère culturel. Les modalités concrètes de l'implantation de ces activités dans les locaux des actuelles écoles normales seront précisées dans les meilleurs délais.
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