Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - C) publiée le 30/11/1989
Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le Premier ministre sur des faits graves qui se seraient produits fin septembre 1989 au mont Valérien et qui suscitent une grande émotion parmi les anciens combattants. La flamme sacrée, au pied du mont Valérien où sont gravées dans la pierre les paroles du général de Gaulle : " La flamme de la Résistance ne s'éteindra jamais ", a été éteinte. Sur un podium, un orchestre a fait danser l'assistance. De nombreuses dégradations ont été causées aux bas-reliefs du mémorial. Elle lui demande l'ouverture d'une enquête administrative sur les faits, les décisions prises et les responsables de ces faits. Elle lui demande également quelles mesures il envisage pour conserver au mémorial du mont Valérien le respect de la nation.
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Réponse du ministère : Premier ministre publiée le 29/03/1990
Réponse. - Ainsi que l'honorable parlementaire l'a souhaité, une enquête administrative a été conduite sur les faits inacceptables qui se sont produits en septembre 1989 au mont Valérien. Il en ressort que la ville de Suresnes avait demandé au secrétaire d'Etat aux anciens combattants, gardien du mémorial, l'autorisation d'utiliser l'esplanade du monument pour une manifestation dans le cadre du Bicentenaire de la Révolution. Le déroulement de cette manifestation municipale a débordé le cadre indiqué et des faits regrettables se sont en effet produits dans cette enceinte. Afin qu'une telle situation ne puisse se reproduire, le Premier ministre a demandé au secrétaire d'Etat aux anciens combattants de renforcer les moyens de contrôle et de gestion du mémorial de la France combattante au mont Valérien. Ce ministère étudie actuellement les moyens techniques de répondre à cette exigence de dignité en ce haut lieu de la Résistance française.
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