Question de M. GIROD Paul (Aisne - R.D.E.) publiée le 23/11/1989
M. Paul Girod attire l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur la déception des puéricultrices devant la faible reconnaissance de leur diplôme et de leur qualification. En effet, après le décret du 30 novembre 1988, seul un gain indiciaire de six points en fin de carrière différencie une puéricultrice de la classe normale par rapport à l'infirmière. Cette différenciation n'existe même pas pour la puéricultrice de classe supérieure et surveillante de soins médicaux, qui a exactement les mêmes indices que l'infirmière dans les mêmes grades. Il lui demande quelles mesures il entend prendre pour revaloriser leur statut et leurs indices de rémunération, afin d'encourager une profession si spécifique et si indispensable à notre société.
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Réponse du ministère : Solidarité publiée le 26/04/1990
Réponse. - Le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale est pleinement conscient de la qualité de la formation des puéricultrices ainsi que des responsabilités qui leur incombent. Il a pu obtenir, lors des négociations sur l'amélioration des carrières des fonctionnaires menées sous la présidence de M. Durafour, ministre d'Etat, ministre de la fonction publique et des réformes administratives, que leur spécificité soit très largement prise en compte. En effet, en sus de la revalorisation obtenue par l'ensemble des personnels infirmiers, avec la création d'un classement indiciaire intermédiaire compris entre l'indice brut 322 et l'indice brut 638 et le classement en catégorie A des surveillants-chefs, les puéricultrices bénéficieront à tous les échelons de la grille indiciaire d'une bonification indiciaire dont le montant est fixé à 13 points majorés soit un gain mensuel d'environ 300 francs.
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