Question de M. ROUX Olivier (Français établis hors de France - UC) publiée le 16/11/1989
M. Olivier Roux attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, sur le voeu exprimé par le Président Ben Ali lors de la visite du Premier ministre, M. Rocard, le 4 novembre à Tunis, d'étendre et d'accélérer la coopération bilatérale entre les deux pays. La Tunisie souhaite en effet améliorer et développer l'enseignement du français qui s'est considérablement dégradé ces dernières années, et nécessite pour cela une aide accrue de la France, sous forme notamment de l'envoi, dans les meilleurs délais, de quelque 150 enseignants. Il lui demande en conséquence de bien vouloir lui indiquer les mesures qui seront adoptées et mises en oeuvre pour répondre à cette attente.
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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 15/03/1990
Réponse. - Les autorités tunisiennes ont présenté, à l'automne de 1989, un plan de relance de l'enseignement du français qui a pour objectifs la réforme de l'enseignement de notre langue à l'université, la formation des enseignants et la création d'une épreuve de français obligatoire au baccalauréat. La Tunisie a demandé que cent cinquante enseignants français soient mis à sa disposition afin de combler, pendant une période transitoire de quatre ans, les besoins supplémentaires dus au plan de relance et d'améliorer la formation des professeurs locaux. Le ministère des affaires étrangères a prévu, à la rentrée prochaine, d'affecter en Tunisie 128 V.S.N.A. ainsi que vingt professeurs certifiés ou agrégés, coopérants civils. Il s'agira d'enseignants de langue française, parfaitement adaptés à la demande de nos partenaires. Les V.S.N.A. seront recrutés en priorité parmi les certifiés ou agrégés effectuant cette année leur stage pratique, ce qui donne toute garantie sur leur niveau. Ils feront sur place l'objet d'un encadrement et d'un suivi destinés à faciliter leur insertion. La France apporte donc une réponse rapide aux demandes tunisiennes, par une adaptation de son dispositif de coopération et un accroissement des moyens humains consacrés à ce pays.
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