Question de M. CHAUMONT Jacques (Sarthe - RPR) publiée le 14/09/1989
M. Jacques Chaumont appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur les informations parues dans la presse nationale et locale selon laquelle une vingtaine d'escadrons de gendarmerie mobile sur les 126 seraient dissous afin de porter l'effectif restant de 145 à 125. Si l'escadron 4/10 de Mamers ne semble pas concerné dans un premier temps, certains articles font état d'une possible dissolution dans les prochaines années. Compte tenu de l'importance opérationnelle et économique pour la ville de Mamers, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si celui-ci est effectivement concerné par cette restructuration.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 09/11/1989
Réponse. - A la suite de l'apparition de désordres importants en toiture et en façade des bâtiments de la caserne Gaulois à Mamers, la direction générale de la gendarmerie nationale a fait réaliser en 1986 et 1987 les travaux que nécessitait cette situation de nature à compromettre notamment la sécurité des militaires de l'escadron 4/10 de gendarmerie mobile et de leurs familles. Ces travaux d'un montant de 3 M.F. représentent environ 3 p. 100 du coût d'un casernement d'escadron. Construite en 1875 pour un régiment d'infanterie, la caserne Gaulois est vétuste, inadaptée aux besoins opérationnels d'un escadron de gendarmerie mobile et offre aux familles des conditions de vie difficilement supportables. C'est pourquoi une étude visant soit à l'aménagement des bâtiments actuels, soit à la reconstruction d'un nouvel ensemble après démolition des bâtiments existants a été lancée dès 1984. L'analyse des différents projets a fait opter pour la conservation des deux pavillons d'entrée et la reconstruction du reste du casernement. Cette solution est apparue la plus adaptée aux conditions d'exécution du service et de vie souhaitées par le personnel et de nature à éviter des coûts de construction et de fonctionnement élevés et économiquement injustifiés au regard du résultat à attendre. Elle n'a pu être mise en oeuvre puisque la démolition des bâtiments, autrefois destinés au cantonnement de la troupe, n'a pas été autorisée. Par ailleurs, si une étude globale sur la gendarmerie mobile a été entreprise, aucune décision de réorganisation n'a encore été arrêtée.
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