Question de M. de VILLEPIN Xavier (Français établis hors de France - UC) publiée le 27/07/1989
M. Xavier de Villepin attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les risques de la sécheresse et lui demande si notre pays dispose de tous les moyens aériens ou autres de luttre contre les incendies. Il souhaiterait savoir si nous avons l'intention de procéder aux investissements nous permettant de réduire les dangers du feu.
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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 11/01/1990
Réponse. - Le ministère de l'intérieur consacre des moyens importants à la protection de la forêt contre l'incendie puisque 320 millions de francs ont été affectés à cette action, non compris les frais exceptionnels résultant des opérations de renfort mises en oeuvre lors des feux des 1er et 28 août. Durant l'été 1989, et en complément des moyens dont disposent les collectivités locales, le ministère de l'intérieur a aligné : 28 avions bombardiers d'eau (dont 2 appareils loués) ; 30 hélicoptères, dont 20 hélicoptères bombardiers d'eau ; 5 colonnes préventives de renforts sapeurs-pompiers acheminées depuis les départements où le risque est faible ; les unités d'intervention et d'instruction de la sécurité civile n°s 1, 5, 7 et leurs unités militaires spécialisées. Un tel dispositif, notamment sur le plan de la flotte des moyens aériens, est sans équivalent en Europe, qu'il s'agisse de sa diversification ou de son volume. Le Gouvernement a toujours veillé à ce que le dispositif conserve sa pleine efficacité opérationnelle. Il a, à cette fin, d'ores et déjà mis en oeuvre une politique de renouvellement progressif de la flotte d'hélicoptères, la remotorisation de Tracker, le remplacement de DC 6 par des Fokker. Il a également le souci d'assurer une maintenance parfaite des aéronefs ainsi qu'en témoigne l'augmentation régulière des crédits qui y sont consacrés. Il prendra en temps utile les décisions nécessaires sur le dossier des avions amphibies. S'agissant de la réduction du danger de feu, elle suppose la mise en oeuvre d'une véritable politique de prévention, dont le conseil des ministres du 4 octobre 1989 a fixé les grandes lignes dans les domaines du débroussaillement, de la surveillance, de l'urbanisation, du défrichement, de la recherche et du reboisement.
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