Question de M. MADRELLE Philippe (Gironde - SOC) publiée le 25/05/1989
M. Philippe Madrelle appelle l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur l'inquiétude de la population de certaines communes face à la progressive disparition des écoles en milieu rural. Il lui rappelle l'importance du rôle joué par le maintien du groupe scolaire dans un village et souligne la détermination des membres des syndicats intercommunaux dans la lutte contre ces fermetures de classes. Là où il y a l'école, il y a la vie. Il souligne le combat mené par le syndicat intercommunal Bagas-Camiran-Loubens-Morizes pour le maintien d'une classe à Morizes. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui préciser les mesures qu'il compte prendre afin de faciliter le maintien des écoles en milieu rural.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 27/07/1989
Réponse. - Les mesures qui affectent telle ou telle école relèvent de la seule responsabilité des inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'éducation qui apprécient, au terme d'une large concertation avec les instances départementales, les aménagements nécessaires en fonction des moyens dont ils disposent et des priorités retenues ; ainsi dans le cadre de la préparation de la rentrée scolaire, il est tenu le plus grand compte des besoins en zone rurale. Les autorités académiques sont suffisamment sensibilisées pour éviter une dégradation de la situation dans les zones particulièrement fragilisées ; mission leur a été donnée de faire procéder à une analyse précise de la situation de l'école rurale dans leur département en vue d'élaborer une politique scolaire répondant au souci de promouvoir une école de qualité adaptée à la diversité des conditions locales. Pour ce qui concerne plus précisément le regroupement pédagogique intercommunal de Bagas-Camiran-Loubens-Morizes, où un poste sera effectivement supprimé, la situation sera la suivante : cinquante élèves seront accueillis en préélémentaire et quatre-vingt sept en élémentaire dans deux classes maternelles et quatre classes élémentaires.
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