Question de M. RÉGNAULT René (Côtes du Nord - SOC) publiée le 11/05/1989
M. René Regnault attire l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur le fait que devant le drame que vit le Liban, des donneurs de sang bénévoles du département des Côtes-du-Nord ont voulu, par l'intermédiaire du centre départemental de transfusion sanguine, manifester leur solidarité. Alors que le centre de transfusion disposait de sang, il n'a pas été possible d'en acheminer ; les mêmes difficultés auraient sans doute surgi s'il s'était agi d'une autre partie du monde. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures sont susceptibles d'être prises et sous quel délai, afin de faciliter nos transferts de sang vers des peuples étrangers particulièrement demandeurs.
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Réponse du ministère : Solidarité publiée le 26/10/1989
Réponse. - Les établissements de transfusion sanguine français participent, depuis de nombreuses années, à la coopération internationale dans leur domaine d'intervention et ont, à maintes reprises, approvisionné en dérivés sanguins thérapeutiques les pays touchés par une catastrophe ou se trouvant dans l'impossibilité de satisfaire les besoins des malades. Leur rôle est de soutenir et de canaliser l'élan de générosité qui anime les nombreuses associations de donneurs de sang français. Cependant, la réussite des opérations d'entraide internationale repose essentiellement sur la bonne organisation des secours français. C'est la raison pour laquelle le centre national de transfusion sanguine, dans le cadre des missions qui lui ont été confiées par le ministère de la solidarité, de la santé et de la protection sociale, assure la réponse immédiate aux demandes de secours d'urgence et coordonne les initiatives des centres de transfusion sanguine français. Ce système permet d'apporter une aide rapide, efficace et rationnelle aux pays dans le besoin. L'expérience a montré que toute initiative dispersée de la part des établissements se heurte à de nombreuses difficultés (acheminement, adéquation de l'aide aux besoins) qui risquent de compromettre gravement la réussite des secours. Les centres de transfusion désireux de participer à ces actions doivent donc impérativement en informer le centre national de transfusion sanguine.
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