Question de M. VALLON Pierre (Rhône - UC) publiée le 11/05/1989
M. Pierre Vallon attire l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur les préoccupations exprimées par de très nombreux retraités face à la très grande faiblesse des majorations de pensions de retraite prévues par le Gouvernement pour 1989, qui s'établissent à + 1,3 p. 100 au 1er janvier et + 1,2 p. 100 au 1er juillet, alors que le rythme de l'inflation devrait se situer aux alentours de 3-3,5 p. 100 pour cette année. Dans la mesure où les retraités et les pré-retraités ont déjà vu baisser très sensiblement leur pouvoir d'achat en 1988, il lui demande de bien vouloir lui préciser les dispositions que le Gouvernement envisage de prendre, visant à mettre fin à cette évolution particulièrement défavorable et préoccupante pour cette catégorie de nos concitoyens.
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Réponse du ministère : Solidarité publiée le 24/08/1989
Réponse. - Les graves difficultés financières que connaissent nos régimes de retraite appellent notamment des mesures de financement et de maîtrise des dépenses à moyen terme. A la suite des consultations des partenaires sociaux conduites à la demande du ministre par le professeur Dupeyroux, des mesures législatives seront proposées à la représentation nationale lors de ses prochaines sessions. Le choix d'un mode de revalorisation des pensions stables au long du temps fait partie des préoccupations qui pourront y trouver solution. Dans cette attente cependant, le Gouvernement, soucieux de conserver le pouvoir d'achat des pensionnés et autres titulaires d'avantages de sécurité sociale, a proposé au Parlement, qui l'a accepté, de fixer la revalorisation en 1989 de ces prestations selon l'évolution prévisible des prix. En conséquence, la revalorisation de ces avantages est fixée à 1,3 p. 100 au 1er janvier 1989. Tel est l'objet de l'article 10 de la loi n° 89-18 du 13 janvier 1989 portant diverses mesures d'ordre social.
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