Question de M. HURIET Claude (Meurthe-et-Moselle - UC) publiée le 13/04/1989

M. Claude Huriet attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer sur la situation des 7 000 techniciens de l'équipement. En effet, un malaise est actuellement ressenti au sein de la profession. Les techniciens estiment que leur qualification professionnelle est insuffisamment reconnue alors qu'ils sont recrutés sur la base d'un baccalauréat C, complété par au moins deux années d'études supérieures et qu'ils suivent un enseignement spécifique à l'Ecole nationale des techniciens de l'équipement. En début de carrière, ils exercent généralement leur profession en région parisienne, dans l'est ou le nord de la France et perçoivent un salaire de 5 200 francs qui atteint 8 000 francs en fin de carrière après quarante années de service alors que l'administration aura demandé de leur part une polyvalence étendue et une disponibilité permanente au service de l'Etat et des collectivités locales. Il lui expose que cette situationconduit à un désintérêt pour le métier de technicien des travaux publics de l'Etat. En conséquence, il lui demande de lui indiquer les mesures qu'il compte prendre pour revaloriser cette profession et mettre un terme aux légitimes inquiétudes des techniciens de l'équipement.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 25/05/1989

Réponse. - Etant donné les nouvelles qualifications exigées par la modernisation des services du ministère de l'équipement, du logement, des transports et de la mer, la place et le rôle de certains corps de cette administration doivent être repensés. En ce qui concerne les techniciens des travaux publics de l'Etat, des réflexions sont d'ores et déjà engagées sur les perspectives d'évolution et de réforme possible de leur situation.

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