Question de M. ROUX Olivier (Français établis hors de France - UC) publiée le 06/04/1989
M. Olivier Roux attire l'attention de M. le ministre de la culture, de la communication, des grands travaux et du Bicentenaire sur le premier grand salon international du design qui se tiendra à Nagoya (Japon) du 15 juillet au 26 novembre, et auquel la France, a-t-il été annoncé, ne sera pas officiellement présente. Or le design est une forme de langage universel pour lequel il existe un réel marché, au même titre par exemple que les produits de luxe, et la plupart des pays d'Europe participeront à cette foire - exposition - qui est l'occasion pour chacun d'eux de valoriser leur image de marque en mettant en évidence leurs points forts, à travers l'imagination et le savoir-faire des chercheurs, ingénieurs, techniciens et créateurs. Il souhaiterait en conséquence connaître les raisons qui peuvent empêcher la présence du pavillon français et il lui demande s'il ne lui paraît pas opportun de réexaminer ce dossier afin de permettre la représentation de la France au salon en cause.
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Réponse du ministère : Culture publiée le 11/05/1989
Réponse. - Soucieux d'assurer une promotion de la création industrielle française par une participation institutionnelle à l'exposition internationale de design de Nagoya qui s'ajouterait aux participations individuelles des industriels et des concepteurs, les ministères chargés de la culture et de l'industrie ont étudié les conditions techniques et financières d'une exposition permettant d'illustrer les réalisations les plus marquantes de la haute technologie et de la création de notre pays. Cette étude a fait apparaître, compte tenu de la durée de cette manifestation (5 mois), des frais de transport, d'installation et d'assurance qu'il n'était guère possible d'envisager pour une telle présentation, dont la qualité se devait de n'être pas contestable, un budget inférieur à 6 MF. Les deux départements concernés n'ont pas jugé possible de donner suite à ce projet dont la charge financière n'aurait pas manqué de peser pour l'essentiel sur le budget de l'Etat, d'autant que l'exposition de Nagoya semble surtout tournée vers le public japonais et qu'une mobilisation suffisante des professionnels français n'apparaissait pas acquise.
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