Question de M. COLLETTE Henri (Pas-de-Calais - RPR) publiée le 06/04/1989
M. Henri Collette appelle l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur les graves lacunes de l'enseignement clinique et fondamental de l'hydrologie, lacunes qui ont été notamment soulignées lors de l'assemblée générale de la Fédération thermale et climatique française tenue en présence de son directeur de cabinet. Il lui demande notamment la suite qu'il envisage de réserver aux propositions alors formulées tendant à remédier aux graves lacunes de l'enseignement de l'hydrologie.
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Réponse du ministère : Solidarité publiée le 08/03/1990
Réponse. - Afin de développer un enseignement adapté à l'hydrologie permettant notamment de répondre aux besoins du thermalisme, une capacité d'hydrologie et de climatologie médicales a été créée par un arrêté du 29 avril 1988. Cette capacité se met actuellement en place. C'est ainsi qu'en 1989 les universités d'Aix-Marseille-II, Bordeaux-II, Clermont-I, Grenoble-I, Montpellier-I, Nancy-I et Toulouse-III ont été habilitées à la délivrer. Il est précisé à l'honorable parlementaire que cette capacité est une formation ouverte à l'ensemble des docteurs en médecine, qu'elle dure deux ans et qu'elle comporte, à côté de 100 à 120 heures d'enseignement théorique, une formation pratique comptant notamment 50 demi-journées de stage dans un établissement médicalisé de cure thermale, climatique ou thalassothérapeutique.
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