Question de M. BOYER-ANDRIVET Jacques (Gironde - UC) publiée le 16/03/1989
M. Jacques Boyer-Andrivet attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la forêt sur les craintes que commencent à nourrir certains responsables d'établissements d'enseignement agricole. Le programme de revalorisation de la condition enseignante est parfois perçu comme pouvant entraîner la stagnation ou la diminution du nombre des classes et des spécialités. En effet, l'affectation de crédits supplémentaires à des primes, aussi légitimes puissent-elles être, et la diminution des obligations de service conduiraient à la suppression de classes dans les établissements d'enseignement agricole, à effectif enseignant constant. Il lui demande donc de bien vouloir apaiser ces craintes et d'indiquer les mesures qu'il entend prendre pour maintenir le potentiel de ces établissements d'enseignement agricole.
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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 10/08/1989
Réponse. - Le ministre de l'agriculture tient à rassurer l'honorable parlementaire. Il n'y a pas lieu, en effet, de redouter de conséquences néfastes pour l'appareil de formation agricole qui découleraient du programme de revalorisation de la condition enseignante préparé par le Gouvernement, bien au contraire. Les moyens nécessaires à cette revalorisation ont, en effet, été prévus, et il n'est nullement question de diminuer le nombre des classes et des spécialités de l'enseignement agricole. La politique, déjà entamée, de rationalisation et de renforcement de l'appareil de formation agricole devra cependant être poursuivie par la recherche de nouveaux élèves et par des redéploiements de classes, internes aux établissements, notamment.
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