Question de M. LAFFITTE Pierre (Alpes-Maritimes - G.D.) publiée le 16/03/1989
M. Pierre Laffitte attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer sur la desserte aérienne de la Côte d'Azur. Le centre de contrôle d'Aix, soit par suite de surcharge, soit pour toute autre raison, occasionne chaque année des perturbations considérables en particulier pour le deuxième aéroport français, Nice - Côte d'Azur. Il lui demande si la coopération européenne en matière de gestion de trafic aérien permettra d'améliorer dès 1989 les mouvements d'avion. Ceci est d'autant plus nécessaire que la dynamique économique de la Côte d'Azur, où désormais la haute technologie a dépassé en importance de chiffre d'affaires le tourisme, dépend étroitement de la qualité des liaisons aériennes et de son organisation à l'échelle européenne.
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Réponse du ministère : Équipement publiée le 25/05/1989
Réponse. - Il est exact que des pointes fortes de trafic au niveau de la circulation aérienne en route et en particulier au centre régional de la navigation aérienne du Sud-Est installé à Aix-en-Provence ont provoqué des difficultés quelquefois sérieuses pour la desserte de l'aérodrome de Nice-Côte d'Azur se traduisant notamment par des retards affectant les décollages. Des actions importantes au niveau européen ont déjà été entreprises. Il convient, en particulier, de mettre l'accent sur une réalisation essentielle qui consiste en la mise en oeuvre progressive d'un système centralisé de gestion des courants de trafic pour l'espace aérien européen. Cette structure doit en effet permettre de réduire considérablement les délais subis, d'une manière générale, par les vols nationaux et internationaux. Par ailleurs, sur le plan régional les adaptations en cours du système de contrôle permettent d'espérer une amélioration significative de la desserte de Nice, qui restera toutefois encore fragile durant certaines périodes de pointe particulièrement chargées.
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