Question de M. HUSSON Roger (Moselle - RPR) publiée le 16/03/1989

M. Roger Husson s'étonne auprès de M. le ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer d'avoir appris par la presse le projet de suppression par la S.N.C.F. de certains arrêts de train à Sarrebourg sur la ligne Paris-Strasbourg, à partir des nouveaux horaires d'été. En contrepartie, il est proposé des services de remplacement par navette vers ou de Nancy. Ceci prolongera d'une part la durée du trajet avec des attentes inutiles à Nancy et, d'autre part, augmentera le prix, puisque, souvent, il faudra prendre des trains à supplément. Les relations d'affaires de la région de Sarrebourg risquent d'être durement affectées par cette décision de la S.N.C.F., rendant les déplacements avec Paris plus difficiles. En conséquence, et dans l'intérêt du service public et des entreprises sarrebourgeoises, il lui demande si le Gouvernement entend intervenir auprès de la S.N.C.F. afin que l'ensemble des arrêts existant actuellement à Sarrebourg soit maintenu.

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Réponse du ministère : Transports publiée le 07/09/1989

Réponse. - Sur les grands axes ferroviaires la S.N.C.F. met en place une politique d'arrêts qui tend à prendre en compte les besoins spécifiques des régions concernées, à spécialiser les trains et à améliorer les temps de parcours pour favoriser les déplacements à longue distance sur lesquels la concurrence aérienne est forte. Pour le service d'été 1989, l'accent sera mis sur l'accélération des trains reliant Paris à Strasbourg souhaitée par les voyageurs effectuant le parcours de bout en bout et qui représentent une importante majorité des usagers de ces trains. Les modifications apportées à la desserte de Sarrebourg ne constituent pas une dégradation : si sept trains au lieu de neuf seront directs à destination ou en provenance de Paris, leur temps de parcours sera amélioré. Cette desserte sera plus étoffée les jours de semaine et les horaires modifiés en fonction de la demande des usagers. Ces modifications ont été adoptées par la S.N.C.F. dans le cadre de l'autonomie de gestion que lui a conférée la loi d'orientation des transports intérieurs du 30 décembre 1982 et qui la conduit à prendre des dispositions permettant de concilier ses objectifs d'équilibre financier avec la nécessité de maintenir un service adapté aux besoins de la population.

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